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SURVEILLANCE ENVIRONNEMENTALE
L'Entente Pikhuutaau prévoit la collaboration et la participation des parties cries avec Corporation Lithium Éléments Critiques pour assurer la surveillance environnementale pendant toutes les phases de ce projet, dont la construction devrait s'amorcer en 2020.
En mars, l'Agence canadienne d'évaluation environnementale (ACEE) a confirmé que l'étude d'impact environnemental du projet minier Rose lithium-tantale, initialement déposée le 2 août 2017, était considérée comme concordante. Il s'agissait d'une étape importante aux fins de l'autorisation du projet. La société minière a aussi signé une entente avec la nation crie d'Eastmain et la société Niskamoon pour la mise en place du projet d’amélioration des frayères aux esturgeons jaunes de la rivière Eastmain.
RELATIONS NECESSAIRES ET DURABLES
L'aboutissement de cette entente témoigne des efforts déployés de part et d'autre, depuis le début du projet, afin d'encadrer la relation pendant les prochaines étapes de la construction, l'exploitation et la restauration de la mine, Il est important que les entreprises d'exploration, dès les premiers pas de leur projet, soient en contact avec les communautés et les gens à proximité, l'objectif étant de fournir l'information nécessaire à la bonne compréhension des activités d'exploration et de prendre en compte les préoccupations émises par les communautés.
Cette entente démontre l'évolution positive des relations entre l'industrie minière et les communautés, et la volonté de travailler et de collaborer sur le développement de projets.
UNE GRANDE ALLIANCE QUI PROFITERA DIRECTEMENT AUX COMMUNAUTÉS
Pour l’heure, les Cris et Québec se sont entendus pour partager les coûts d’une étude de faisabilité sur la phase 1 de la Grande Alliance, évaluée à 1,5 milliard, qui porte sur la construction d’une voie ferrée de Matagami à Waskaganish, une infrastructure que justifieraient quatre projets de mines de lithium qui en sont présentement au stade de l’évaluation environnementale.
Le « protocole d’entente » prévoit notamment le prolongement du réseau ferroviaire au nord de Matagami, la construction d’un port en eau profonde à Whapmagoostui, l’électrification de projets industriels, la formation d’une main-d’oeuvre locale ainsi que l’identification de nouvelles aires protégées dans la région d’Eeyou Istchee Baie-James.
L’ambitieux projet proposé par la nation crie est accueilli favorablement par le gouvernement du Québec et s’inscrit en droite ligne avec la volonté du premier ministre d’approfondir la collaboration amorcée en 2002 par l’Entente concernant une nouvelle relation entre le gouvernement du Québec et les Cris du Québec, communément appelée la « Paix des braves ».
Il est prévu que ce plan s’échelonne sur une durée de trente ans afin d’assurer la prévisibilité et la stabilité du développement économique et social du territoire d’Eeyou Istchee Baie-James et du Québec dans son ensemble.
